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Le portage salarial : une solution pour les entreprises en période de crise

Face aux défis posés par la crise économique en cours, les entreprises sont à la recherche de solutions pour maintenir leur activité et assurer la pérennité de leur structure. Le portage salarial se présente ainsi comme une option intéressante, et ce, pour un certain nombre de raisons. Flexibilité et adaptabilité, limitation des risques, ou continuité d’activité, les avantages de ce statut sont multiples pour une entreprise. Il est donc intéressant pour les entreprises de se mettre en relation avec des entreprises de portage, comme cegelem par exemple.

Vous voulez en savoir plus ? Explorons ensemble les bénéfices du portage salarial pour les entreprises en difficulté par temps de crise.

Le portage salarial : une réponse à la flexibilité et à l’adaptabilité

La crise économique entraîne inévitablement une période d’incertitude et de difficultés pour les entreprises. Afin d’y faire face, ces dernières ont donc besoin de faire preuve de flexibilité et d’adaptabilité, notamment en termes de gestion des ressources humaines.

Or, en proposant un statut de salarié-consultant, le portage salarial offre une alternative intéressante aux entreprises qui cherchent à adapter leur effectif en fonction de leurs besoins. Il permet à celles-ci de bénéficier des compétences d’un travailleur indépendant, tout en offrant à ce dernier les avantages du statut de salarié (assurance maladie, formation professionnelle, etc.). Les travailleurs indépendants peuvent ainsi exercer leur activité professionnelle en toute sécurité, sans avoir à se soucier des contraintes habituellement liées au statut de freelance.

Le portage salarial : un moyen de limiter les risques

En période de crise économique, les entreprises sont aussi confrontées à des risques plus importants, que ce soit sur le plan financier ou en matière de personnel. À ce titre, le portage salarial apparaît comme une solution privilégiée pour limiter ces mêmes risques.

En effet, en optant pour le portage salarial, une entreprise confie la gestion administrative et sociale des salariés portés à une société de portage. Cela lui permet de se concentrer sur son activité principale, sans avoir à gérer les contrats de travail, les bulletins de salaire ou les démarches liées à la protection sociale. Par ailleurs, le portage salarial limite les risques de l’employeur en matière de droit du travail, puisque le consultant est lié par un contrat avec la société de portage, et non avec l’entreprise cliente.

De plus, le portage salarial permet aux entreprises de s’adapter rapidement à la situation économique, en faisant appel à des compétences externes pour des missions ponctuelles ou à temps partiel. Cela leur permet de réduire les coûts liés à l’embauche de salariés en CDI ou CDD, tout en préservant la flexibilité et la réactivité inhérentes à l’activité.

Le portage salarial constitue donc une solution pour les entreprises qui souhaitent maintenir leur activité sans augmenter leur masse salariale. Celles-ci s’accommodent ainsi des fluctuations du marché et des besoins spécifiques à leur secteur. En outre, les missions réalisées dans le cadre du portage salarial leur permettent de créer des synergies entre elles et les salariés portés, ce qui peut être un atout de taille pour favoriser l’émergence de nouvelles idées.

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La stratégie

Comprendre les différents types de SCI

À partir d’une certaine taille, la gestion d’un patrimoine immobilier peut nécessiter la création d’une structure juridique spécifique. C’est à cela que sert la SCI, ou Société Civile Immobilière. Ce statut permet en effet à une ou plusieurs personnes d’acheter ou de gérer un bien immobilier dans un cadre juridique et fiscal défini. Si plusieurs biens immobiliers sont regroupés au sein d’une même SCI, les avantages peuvent être multiples pour les propriétaires. Notons que la SCI n’est pas considérée comme une société au sens strict du terme, puisqu’elle n’a aucun but commercial, même si des exceptions subsistent. Vous souhaitez en savoir plus sur cette forme juridique pour votre propre patrimoine immobilier ? Examinons les différentes SCI possibles et ce qu’elles impliquent.

La SCI familiale

La SCI familiale est la forme courante de SCI dans un contexte familial, puisqu’elle facilite la transmission ou la gestion d’un patrimoine immobilier. En effet, il est bien plus facile de transmettre des parts sociales plutôt qu’un bien immobilier. De plus, cette forme de SCI implique des avantages fiscaux possiblement conséquents aux héritiers, ce qui la rend très populaire. N’oublions pas non plus qu’elle offre une réduction des droits de succession, un point qui inquiète souvent les familles lorsque vient la procédure d’héritage.

La SCI de location

Comme son nom l’indique, la SCI de location est le statut juridique à privilégier lorsqu’il s’agit d’assurer la gestion et la mise en location d’un bien ou d’un patrimoine immobilier. C’est notamment le cas lorsqu’il y a plusieurs propriétaires. Effectivement, ici, c’est l’entreprise qui perçoit les loyers et qui est officiellement la propriétaire du bien. De ce fait, l’indivision n’est plus un problème et le revenu généré par la location est divisé proportionnellement au nombre de parts sociales des associés. À noter bien entendu que ledit nombre de parts sociales dépend du capital injecté par chaque membre de la SCI dans le financement du projet.

La SCI d’attribution

Parmi les différents statuts de SCI possibles, on retrouve entre autres la SCI d’attribution. Cette société civile immobilière spécifique se destine uniquement à l’achat ou à la construction d’un bien immobilier impliquant une division entre plusieurs associés, et ce, dès la rédaction des statuts. 

L’une des spécificités de la SCI d’attribution est de proposer deux types d’assignations des biens :

  • l’attribution en propriété, dans laquelle chaque associé accède au bien selon la fraction qui lui a été accordée suite à son investissement ;
  • l’attribution de jouissance, dans laquelle chaque associé dispose d’un droit d’usage exclusif sur la fraction attribuée.

En règle générale, ce statut s’adresse plus particulièrement aux professionnels ou aux associations.

La SCI de construction-vente

Là encore, la SCI de construction-vente est une forme juridique privilégiée par les professionnels, et en particulier par les promoteurs. C’est la seule nuance au but commercial dont nous parlions en introduction, puisque sa raison d’être est lucrative. En effet, le bien immobilier est spécifiquement construit dans le but d’être revendu. Néanmoins, il existe une autre différence importante, puisque la SCI de construction-vente n’a pas vocation à durer. Elle doit être dissoute une fois le bien vendu.

La SCI de jouissance à temps partagé

Dernière forme de SCI, principalement destinée aux résidences secondaires à multiples propriétaires, la SCI de jouissance à temps partagé. Celle-ci permet de définir le temps d’occupation dont dispose chacun des actionnaires pendant l’année, généralement en fonction du nombre de parts possédées.

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No stress

Protéger sa vie privée en tant qu’entrepreneur

Protéger sa vie privée est important lorsqu’on est entrepreneur, en particulier lorsque le travail est exercé depuis le domicile de ce dernier. Mais ce n’est pas tout, puisque la collecte des données peut également représenter un point sensible pour une entreprise, peu importe son statut juridique ou les conditions d’exercice de l’activité. Pour se prémunir d’éventuels problèmes, les entrepreneurs doivent prendre des mesures pour assurer la protection de leur vie privée et, au passage, des données potentiellement confidentielles.

Qu’il s’agisse d’augmenter la sécurité de la société vis-à-vis des concurrents ou salariés malveillants, voire d’éviter les risques inhérents aux cybercriminels, alors que ces derniers se tournent de plus en plus vers les entreprises, il existe plusieurs solutions pour protéger sa vie privée lorsqu’on est entrepreneur. Explications.

Les principaux risques encourus par l’entrepreneur dans sa vie privée

Les risques encourus par l’entrepreneur sont multiples lorsqu’on parle de protection de la vie privée. Pour commencer, celui-ci doit être conscient que différents canaux peuvent permettre aux personnes malveillantes de récupérer des informations et données. Il s’agit par exemple des réseaux sociaux, formulaires de contact, transactions, programmes de fidélité, etc.

De manière générale, les échanges concernés comprennent plusieurs types de données. Il s’agit notamment :

  • des noms et prénoms de l’entrepreneur ;
  • de son adresse email ;
  • de son adresse postale ;
  • de son numéro de téléphone ;
  • de son numéro de carte de crédit ;
  • de l’identité de ses clients.

Tous les canaux de communication liés à internet ne sont pas toujours correctement protégés. La sécurité des échanges emails est par exemple souvent limitée, entre autres dans les petites entreprises. Globalement, plus l’entrepreneur utilise de moyens différents pour communiquer avec ses collaborateurs ou clients, plus il s’expose à des risques de fuite de données. Utiliser des outils respectant la réglementation, à commencer par le règlement général sur la protection des données (RGPD), est une bonne première piste.

Cependant, tous les risques ne proviennent pas de personnes extérieures à l’entreprise. Parfois, la menace peut venir d’employés ayant eu des problèmes avec l’entrepreneur et souhaitant utiliser certaines données de manière abusive. Dans ce cas de figure, les mesures de protection doivent être plus ciblées et, surtout, anticipées.

Enfin, l’entrepreneur solo, qui n’a pas d’employés ou de collaborateurs directs, est aussi exposé côté vie privée, notamment lorsqu’il exerce son activité chez lui. C’est par exemple le cas des auto-entrepreneurs ou micro-entrepreneurs. Pourquoi ? Simplement parce que son adresse est divulguée sur tous les documents liés à son entreprise.

Les solutions pour assurer la protection de la vie privée d’un entrepreneur

Pour protéger les données sur leur vie privée, les entrepreneurs peuvent commencer par utiliser des logiciels de protection de type antivirus, pare-feu, bloqueur de publicité ou encore VPN. De même, lorsqu’ils ont des employés, ils peuvent les sensibiliser à la protection de la vie privée et établir des règles claires concernant l’utilisation des données propres à l’entreprise ou aux différents membres du personnel. Cela passe par de bonnes pratiques de sécurité informatique, comme la création de mots de passe forts, l’authentification à deux facteurs, etc.

De son côté, l’auto ou le micro-entrepreneur peut opter pour une domiciliation différente que celle de son domicile. Il a ainsi la possibilité de faire appel au service d’une société de domiciliation commerciale, qui lui loue l’utilisation de son adresse pour toutes ses communications officielles. De cette façon, il protège sa propre adresse de ses clients ou de la concurrence. Toutefois, d’autres solutions de domiciliation existent.

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L'argent No stress

Entreprise : que faire si un client ne paie pas ses factures  ?

Vous n’avez plus de nouvelles d’un client après l’envoi d’une facture ? Pire, un client a plusieurs factures non payées ? Malheureusement, cette situation n’est pas aussi rare qu’on le pense. Entreprise en difficultés financières voire en liquidation, mauvaise foi, retard de paiement, facture perdue, etc., les raisons (bonnes ou mauvaises) sont multiples. 

C’est pourquoi il est important de faire un suivi des paiements des factures pour être en mesure de relancer ses clients. Mais comment faire en pratique et, surtout, que faire si un client n’a pas payé sa ou ses dernières factures ? 

Nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir pour garantir la pérennité de votre entreprise.

Cadrer sa facturation avec des conditions générales de ventes

Bien que les conditions générales de ventes ne protègent pas des mauvais payeurs, celles-ci permettent de préciser le cadre de la prestation, notamment la date de paiement, et d’ordonner le paiement par un tribunal. La date de paiement peut être différente de la date de livraison du produit ou de la prestation.

Bon à savoir : le Code de commerce précise que le délai de règlement client est fixé au 30e jour suivant la date de réception du produit ou d’exécution de la prestation. Sur accord des deux parties, le délai peut être inférieur ou supérieur à 30 jours, mais il ne peut excéder 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.

C’est notamment dans les conditions générales de vente que les pénalités de retard peuvent être prévues (dans le respect du taux légal fixé). Les pénalités sont applicables dès le jour suivant la date d’échéance de la facture. 

Bon à savoir : une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 euros peut être réclamée en plus des pénalités de retard.

Faire la relance client en cas de non-paiement

Même si personne n’aime relancer le paiement des factures en cours, cette étape est pourtant indispensable. Dans un premier temps, elle peut être réalisée par téléphone, mail ou courrier simple. C’est l’occasion de rappeler les impacts du retard de paiement et les conséquences (facturation des pénalités de retard).

Si cette relance cordiale ne porte pas ses fruits, il faut alors passer par un courrier de mise en demeure avec un envoi en recommandé avec accusé de réception. Le document doit indiquer la volonté de saisir le tribunal en cas de non-paiement de la facture et l’application des pénalités de retard sous un délai clairement précisé.

La plupart du temps, cette relance plus formelle conduit au paiement des factures. Le cas échéant, l’entreprise devra passer par une ordonnance d’injonction de payer.

Demander une ordonnance d’injonction de payer

La loi prévoit une procédure simplifiée en cas de non-paiement. Pour cela, l’entreprise doit adresser une requête auprès du tribunal compétent à l’aide du formulaire dédié (CERFA 12 948). 

Le tribunal émet alors une ordonnance d’injonction de payer et la rend exécutoire pour valoir décision de justice si le client n’émet aucune contestation. En cas de non-paiement, les huissiers pourront alors procéder à la saisie du client.

Bon à savoir : une telle procédure implique la vérification de la validité des factures, des conditions générales de vente et des modalités de relance par le tribunal, d’où l’intérêt de prévoir une situation de non-paiement dans sa facturation.

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La stratégie

3 outils de Business Intelligence à connaître

Le Business Intelligence (BI) est une solution permettant de collecter, trier, préparer, analyser et présenter des données afin de permettre aux entreprises de prendre des décisions éclairées. Avec l’accroissement constant du nombre d’informations circulant dans et hors de l’entreprise, l’enjeu est réel.

En effet, les outils classiques et les actions manuels ne suffisent plus à l’ère du Big Data. Mais lorsque les besoins des entreprises évoluent, les outils s’adaptent et de nouvelles solutions naissent. C’est ainsi que de nombreux outils BI ont vu le jour ces dernières années.

 Ces logiciels sont capables de traiter de grandes quantités de données disparates et provenant de sources diverses (documents, formulaires, images, fichiers, e-mails, vidéos, bases de données Web, etc.). Découvrez 3 outils de Business Intelligence (ou Informatique Décisionnelle).

Power BI pour la collecte et la visualisation des données

Lancé initialement en 2011, Power BI est un outil de Business Intelligence basé sur le cloud. Il faut savoir que cette solution est née à partir d’Excel Microsoft. Il s’agissait d’un module complémentaire pour améliorer la visualisation des données. Depuis, l’outil est bien évolué et est devenu indépendant.

La puissance de Power Bi réside dans son interface simple, mais efficace. En pratique, les entreprises peuvent se connecter à une variété de sources de données depuis Power BI. Avec une grande bibliothèque de connecteurs prédéfinis, la mise en valeur des données est on ne peut plus facile et rapide. Grâce à l’interface, il est également possible de créer des graphiques, tableaux de bord et rapports entièrement personnalisables et adaptables aux besoins des entreprises. Ces données peuvent ensuite être importées dans Excel. 

Ainsi, Power BI répond aux besoins de tout type d’organisation. L’outil est très répandu et de nombreuses entreprises proposent des formations à l’outil.

Google Data Studio pour récupérer les données Google

Google Data Studio (maintenant looker studio) est un outil gratuit développé par Google. Il permet de surveiller de nombreuses données issues du Web de façon simple et rapide sur un même dashboard. Les données collectées proviennent notamment de : 

  • Google Analytics ;
  • Google AdWords ;
  • Search Console;
  • YouTube Analytics;
  • MySQL ;
  • Amazon Seller ;
  • Twitter ;
  • Facebook Ads

En d’autres termes, cet outil est idéal pour les e-commerces, les blogs et tous autres sites de vente en ligne, mais également pour mener une stratégie digitale performante. Le dashboard est personnalisable. Toutefois, la prise en main n’est pas, selon nous, la plus simple. 

Microsoft Excel VBA pour automatiser ses process internes

Microsoft Excel VBA est à nos yeux l’outil le plus simple à utiliser pour quiconque connaît déjà Excel. Il peut être connecté à de nombreuses bases de données, dont Power BI. N’importe quel utilisateur pour alors automatiser les tâches et actions répétitives grâce au langage de programmation VBA. Et ce, sans même savoir coder.

Cela est possible grâce à l’enregistreur macros. Il suffit de réaliser une série d’actions une seule fois sous l’œil attentif de l’enregistreur pour que ce dernier répète les mêmes opérations autant de fois que nécessaire. Ainsi, les données collectées seront mises en forme d’un seul clic de souris.

La transformation et l’analyse des données n’auront jamais été aussi simples et rapides !

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L'administratif

Tout savoir sur la domiciliation commerciale d’une entreprise

Toute entreprise doit être domiciliée à une adresse. Il s’agit de l’adresse du siège social indispensable à des fins administratives, postales, fiscales, etc. Cette formalité est obligatoire que ce soit pour une entreprise individuelle (y compris sous le régime de la micro-entreprise) ou une société (SA, SAS, SASU, SARL, EURL, SCI, SNC, etc.), et ce qu’importe la nature de son activité et sa taille. 

En outre, comme nous le verrons, il n’est pas possible de domicilier son entreprise à n’importe quelle adresse. La domiciliation commerciale représente alors parfois la seule solution. Mais d’autres raisons peuvent pousser un entrepreneur à choisir de domicilier son entreprise dans une société de domiciliation. 

Nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir sur la domiciliation commerciale.

La domiciliation commerciale : qu’est-ce que c’est ?

La domiciliation commerciale fait référence à un service de domiciliation proposé par une entreprise spécialisée dans cette activité. Un contrat commercial de domiciliation entre la société domiciliaire et la société ou l’entreprise domiciliée est alors rédigé et signé par les deux parties. 

Il reprend l’ensemble des options souscrites, la durée d’engagement, les conditions de résiliation, les obligations et droits de chaque partie, etc. En bref, il définit le cadre contractuel de la prestation de service. 

Ainsi, l’entreprise domiciliée dispose d’une adresse professionnelle pour son siège social. En contrepartie, elle verse un loyer mensuel à la société de domiciliation.

Enfin, il faut savoir que la société de domiciliation peut également proposer des services complémentaires, comme : 

  • la mise à disposition d’une boîte aux lettres professionnelle ;
  • la gestion du courrier ;
  • la réception de colis ;
  • la mise à disposition d’un espace de travail et/ou d’une salle de réunion ;
  • la mise en place d’un standard téléphonique ;

La domiciliation commerciale : pour quelle entreprise ?

Il n’y a aucune restriction pour la domiciliation commerciale. Ainsi, toutes les formes d’entreprise (de la micro-entreprise aux grandes entreprises) ainsi que les associations peuvent être domiciliées auprès d’une société de domiciliation.

En pratique, ce sont principalement les entreprises ne bénéficiant pas de locaux professionnels qui auront davantage recours à la domiciliation commerciale, notamment lorsque le gérant n’a pas la possibilité de domicilier son entreprise à son domicile. 

En effet, il est possible que certaines clauses dans le bail locatif ou le règlement copropriété ne l’autorisent pas.

Enfin, un entrepreneur peut choisir la domiciliation commerciale afin de bénéficier d’une adresse professionnelle plus prestigieuse que celle de son domicile personnel (pour des raisons de marque d’entreprise).

La domiciliation commerciale : quel est le coût moyen ?

Le coût moyen d’une domiciliation commerciale varie selon les sociétés domiciliaires et le caractère prestigieux de l’adresse (rue « de luxe », grande ville, etc.). Il faut compter entre 10 € et 100 € mensuels pour une simple domiciliation. 

À cela s’ajoute le coût des services complémentaires souscrits, par exemple :

  • 10 € à 20 € par mois pour la gestion du courrier ;
  • 30 € à 200 € par mois pour le standard téléphonique ;
  • 50 € par heure pour le service de secrétariat ;
  • 300 € à 1 000 € pour la location d’un bureau professionnel à long terme ;

Bon à savoir : la domiciliation commerciale doit être conclue pour une durée minimum de 3 mois. Cependant, il n’existe aucune durée limite de domiciliation auprès d’une entreprise domiciliataire.

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L'administratif

SIRH et pointeuse badgeuse : que dit la loi ?

L’utilisation de la pointeuse ne date pas d’hier. En effet, son origine remonte à la fin du 19e siècle, à la période de la révolution industrielle. La gestion des temps de travail en entreprise était déjà une préoccupation des gérants et/ou des managers. D’autant plus que les salariés étaient payés au temps et non plus à la tâche (avec l’arrivée du taylorisme). C’est donc à cette époque qu’est née la pointeuse.

Aujourd’hui, avec la digitalisation des entreprises, la pointeuse traditionnelle (avec la carte à poinçonner) a disparu au profit de la badgeuse (système à badge), même si ces deux termes vont souvent de pair. Cependant, même si le fonctionnement de la badgeuse est aussi simple, celle-ci permet d’éviter la saisie des temps de travail dans les logiciels RH grâce à son mode d’enregistrement électronique. 

Associée à un logiciel SIRH, elle offre une gestion automatique des temps de travail. En effet, la gestion des temps de travail est une obligation légale : découvrons tout cela.

La mesure du temps de travail : une obligation légale

Le décompte des temps de travail n’est pas qu’une simple surveillance des salariés, mais bel et bien une obligation légale imposée par le Code du travail. Tous les salariés présents dans ou hors des locaux de l’entreprise sont concernés. 

L’employeur doit donc être en mesure de justifier les horaires de travail pratiqués par ses salariés pour :

  • tous les types d’horaires (horaires collectifs ou individuels, temps complet ou temps partiel, etc.) ;
  • tous les salariés, y compris les cadres au forfait jour, les personnes en télétravail ou les itinérants, etc. ;
  • tous les employeurs qui relèvent du Code du travail (excepté le secteur agricole et le secteur des transports routiers qui sont régis différemment).

Ainsi, toute entreprise, qu’importe sa taille, doit mettre en place un pointage des heures de travail effectuées par les salariés. Néanmoins, la solution mise en œuvre est laissée à la libre appréciation de l’employeur.

Bon à savoir : tous les salariés sont tenus d’accepter le décompte et l’enregistrement de leur temps de travail. En cas de refus, un salarié peut faire l’objet d’une sanction disciplinaire voire tout simplement d’un licenciement pour cause réelle et sérieuse ou grave.

SIRH avec pointeuse badgeuse : les obligations du Code du travail

Si coupler sa badgeuse avec un SIRH (comme Kelio par exemple) n’est pas obligatoire, recourir à ce type de solution doit toutefois répondre à certaines obligations légales.  

  1. La fiabilité du système de pointage : le Code du travail impose un système fiable et surtout infalsifiable. Pour cela, l’enregistrement des données horaires doit être automatique et non manuel.
  2. Une technologie de pointage adaptée : la loi impose l’utilisation d’une solution adaptée à l’entreprise et à l’activité de celle-ci. En outre, son installation et son utilisation ne doivent pas nuire aux droits et aux libertés individuelles ou collectives (déclaration à la CNIL et consultation des délégués du personnel, du CE et/ou du CHSCT).
  3. Une accessibilité des informations collectées pour l’inspection du travail : toutes les données enregistrées doivent pouvoir être vérifiées par les agents de l’inspection du travail en cas de contrôle.
  4. Une accessibilité des informations collectées pour les salariés : ces derniers doivent pouvoir accéder aux données en toute liberté et facilité.
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L'administratif

Comprendre les obligations de la société de domiciliation

Le siège social étant un élément déterminant d’une entreprise, toutes les questions qui concernent la domiciliation sont vivement réglementées par la législation française (cf domiciliation.com). Par conséquent, comme on peut s’en douter, les prestataires spécialisés dans la domiciliation commerciale des entreprises doivent respecter un certain nombre d’obligations. Contrat de domiciliation, mentions obligatoires, législation autour du domiciliataire et sanctions en cas de manquement, on fait le point sur tout ce que vous devez savoir.

Établir un contrat de domiciliation

Toute domiciliation dans une société commerciale implique la signature d’un contrat de domiciliation entre cette dernière, à savoir le domiciliataire, et l’entreprise domiciliée. C’est en effet ce contrat qui réglemente et fixe les contours de la domiciliation, de l’adresse des locaux aux différents services complémentaires que l’entrepreneur peut avoir souscrits. Ce document indique entre autres le prix de la domiciliation, les conditions de paiement, ainsi que les conditions de résiliation du contrat.

Par conséquent, le contrat de domiciliation est obligatoire pour sceller l’accord entre les deux parties. Toute société qui manquerait à cette règle devrait faire face à de lourdes sanctions. De son côté, si une entreprise ne signe pas de contrat de domiciliation, celle-ci n’est pas reconnue comme officiellement domiciliée. Mieux vaut donc être vigilant et s’assurer du sérieux de la société de domiciliation.

Pour cela, il peut notamment être utile de vérifier que cette dernière dispose bien d’une autorisation préfectorale.

Vérifier les mentions obligatoires

Comme tout contrat, le contrat de domiciliation doit présenter des mentions obligatoires, qui seront bien évidemment vérifiées par les services réceptionnant la demande d’immatriculation. Parmi ces dernières, on retrouve :

  • la désignation des deux parties, avec par exemple la dénomination sociale, la forme juridique, le montant du capital social, l’identité des représentants légaux et l’adresse du lieu de domiciliation ;
  • la durée de la domiciliation et les conditions de renouvellement (reconduction tacite, etc.) ;
  • le montant du dépôt de la garantie, le cas échéant ;
  • le tarif de la domiciliation ;
  • les services complémentaires souscrits par l’entrepreneur (secrétariat téléphonique, réexpédition du courrier, location de salles de réunion, etc.) ;
  • les conditions de rupture et de résiliation du contrat ;
  • la durée du préavis ;

Respecter un certain nombre d’obligations

De manière générale, une société de domiciliation doit respecter des obligations régies par le code de commerce (articles L.123-10 et suivants, articles R.123-166-1 et suivants). Pour le domiciliataire, il s’agit notamment :

  • d’être titulaire d’un agrément délivré par la préfecture compétente (celle du département du siège social de la société), valable pour 6 ans renouvelables ;
  • d’être immatriculé au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ;
  • de mettre les locaux appropriés à disposition de l’entreprise domiciliée pendant toute la durée du contrat (salle de conférence ou de réunion), en plus de s’assurer de la sécurité des lieux ;
  • de communiquer tous les 3 mois la liste des domiciliés au cours de la période concernée, et ce, au centre des impôts et à l’ensemble des services fiscaux ;
  • d’informer le greffier du tribunal de commerce compétent ou la Chambre des métiers et de l’artisanat si l’entreprise domiciliée ne prend pas connaissance de son courrier au-delà d’un délai de 3 mois ;
  • de communiquer tous les renseignements permettant de joindre le dirigeant de l’entreprise concernée si des huissiers de justice munis d’un titre exécutoire en font la demande.

Toutes ces conditions permettent évidemment à l’entreprise domiciliée de souscrire un contrat en toute sécurité.

N’oubliez pas que vous domiciliez l’entreprise, mais que vous allez exercer votre activité quelque part, si c’est chez vous ne négligez pas l’aspect assurantiel.

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Marketing/vente

Comment faire un plan marketing ?

Pour qu’une entreprise puisse se développer, il est crucial qu’elle établisse un plan marketing. Il suffit alors de quelques étapes pour mettre en place un plan marketing solide lui permettant de rester à flot et de croître.

Faire une analyse approfondie de votre entreprise

Pour pouvoir établir un plan marketing adapté à votre entreprise, vous devez tout d’abord connaître parfaitement celle-ci. Plusieurs outils sont mis à votre disposition pour vous permettre d’effectuer cette analyse, comme la matrice SWOT. Cette dernière permet de diagnostiquer votre entreprise en mettant en évidence ses forces, ses faiblesses, ses opportunités ainsi que les éventuelles menaces.
Une étude sur les concurrents doit également être faite durant ce genre d’analyse pour que vous puissiez déterminer parfaitement les avantages que possède votre entreprise ainsi que ses lacunes.

Définir les objectifs de votre entreprise

Après l’analyse approfondie, vous pouvez maintenant déterminer de façon plus précise les objectifs que vous souhaitez atteindre. Le plan marketing que vous allez établir doit donc vous permettre d’atteindre ses objectifs.
Pour pouvoir suivre l’évolution de votre plan marketing, il est recommandé d’associer à chaque objectif un indicateur clé. Cet indicateur vous permettra d’analyser les résultats et d’évaluer la réussite de votre plan marketing.

Identifier les clients ciblés par votre entreprise

Parmi les tâches que vous devez inclure dans votre plan marketing, il y a aussi l’identification du profil type de vos futurs clients (persona). Le persona doit se baser sur les critères sociodémographiques, les critères géographiques et les critères psychologiques. Vous devez essayer de comprendre les motivations, les restrictions, mais surtout les attentes des clients que vous ciblez, pour que votre plan marketing fonctionne correctement.
Sachez que l’objectif d’un bon plan marketing est de pouvoir répondre aux besoins des clients ciblés.

Déterminer le positionnement de votre entreprise

La détermination du positionnement de votre entreprise est une étape cruciale dans l’établissement d’un plan marketing. Afin de déterminer ce positionnement, vous devez vous demander ce qui différencie votre entreprise de ses concurrents.
Il faut donc que le positionnement de votre entreprise soit propre et corresponde aux attentes des prospects, sinon vous n’obtiendrez aucun résultat même avec un plan marketing infaillible.

Choisir les canaux marketing

Une fois que les cibles et les objectifs sont bien déterminés, il faut penser aux canaux de communication à utiliser. Vous pouvez utiliser les canaux traditionnels comme les brochures et les affichages. Mais les canaux digitaux tels que les réseaux sociaux et les référencements naturels sont aussi à privilégier.
Le choix des canaux de communication à adopter doit se baser sur les habitudes de consommations des personnes ciblées.

Planifier le budget marketing de votre entreprise

Il est nécessaire d’allouer un budget à un plan marketing pour que ce dernier puisse être concrétisé. Ce budget peut être ponctuel, trimestriel ou annuel selon le fonctionnement de votre entreprise. Le but de la planification d’un budget marketing est d’avoir une vue d’ensemble de sa répartition sur une période bien déterminée.
Sachez que le budget attribué pour un lancement de produit doit être plus important que pour un produit qui a déjà atteint une certaine maturité.

Suivre le déroulement des actions marketing de votre entreprise

Lorsque le plan de marketing est établi, il faut encore faire son suivi pour s’assurer de son bon déroulement. Afin d’avoir des données précises, il faut que les objectifs à atteindre soient quantifiables. Pour faciliter ce suivi, vous pouvez utiliser des outils disponibles en ligne. Mais, l’idéal est de choisir un outil qui peut s’adapter facilement aux spécificités de votre entreprise.
Il est important de faire un suivi de votre plan marketing afin de pouvoir réorienter votre plan au fur et à mesure selon les résultats obtenus.

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No stress

Conseils pour éviter le burn-out

Le burn-out est le mal de ces dernières années, touchant de plus en plus de jeunes actifs dans le domaine professionnel. Cet épuisement professionnel est causé par divers facteurs et se révèle par de nombreux signes ou symptômes. Heureusement, on peut l’éviter !

Identifier l’origine du stress

Dans un premier temps, il est crucial de connaître les origines de ce stress afin de pouvoir les éviter. En effet, plusieurs faits peuvent entraîner le burn-out. Celui-ci peut être dû à l’insatisfaction, à l’accumulation de tâches à entreprendre, à la sous-estimation ou à la surestimation de ses propres forces et même à l’insécurité.
Ensuite, il y a le climat et l’environnement au travail, le manque de discours et de participation dans la prise de décision qui peuvent être à l’origine de ce genre de stress. Le burn-out est aussi causé par les difficultés relationnelles avec les collègues, les supérieurs, voire les clients. À cela s’ajoutent les problèmes familiaux et financiers.

Se relaxer pour venir à bout du burn-out

Il existe de nombreuses techniques de relaxation comme le Yoga qui diminue les tensions mentales et physiques. Le sport a également des effets positifs sur une personne. Mais il est aussi recommandé de prendre quelques jours de vacances ou une petite pause pour se détendre, changer d’air et prendre un recul par rapport à la situation.
Par ailleurs, la prise d’antidépresseurs aide dans la stabilisation de la situation. Cela dit, il faut consulter un spécialiste qui prescrira, si besoin, ce genre de médicament.

Maintenir l’harmonie dans la vie affective

Le maintien de la paix ainsi que de la sérénité dans la vie affective est d’une importance capitale. Pour cela, il est essentiel de garder une bonne entente avec son partenaire, ses enfants et ses amis afin de pouvoir éviter le stress.
Il faut également éviter de s’isoler et partager plutôt ses problèmes avec ses proches. Ainsi, les autres pourront offrir leur soutien et aider à trouver des solutions aux soucis.

Réduire la charge de travail et bien gérer son temps

Il est essentiel de s’entendre et de bien collaborer avec ses coéquipiers pour mieux s’entraider dans le travail. Il faut aussi redéfinir les priorités, organiser ses tâches pour éviter le surmenage, la fatigue et le stress.
À part cela, l’arrangement de son emploi du temps peut être d’une grande aide. L’élaboration d’un planning hebdomadaire et journalier, pour lister les choses à faire, est une excellente solution. Il est conseillé de prendre son temps pour réfléchir et établir un plan pour son projet avant de s’y lancer.

Garder une bonne santé physique et psychique

Pour ne pas subir un burn-out, il faut bien prendre soin de son corps. Il faut donc faire des activités sportives, rester actif, avoir une alimentation équilibrée, soigner son sommeil et éloigner les substances toxiques comme l’alcool, le tabac…
Mais au-delà de tout cela, il est aussi nécessaire de prendre soin de son esprit. La méditation, la lecture, les promenades sont de très bonnes solutions pour trouver un équilibre entre les devoirs et les envies.