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L’utilisation de la catégorisation automatique de sites web pour améliorer la sécurité en entreprise

Avec la prolifération des cybermenaces, la sécurité informatique est devenue une priorité absolue pour les entreprises. Parmi les nombreuses stratégies pour renforcer la sécurité, l’utilisation de la catégorisation automatique des sites web se distingue par son efficacité. Cette technologie, qui permet de classer automatiquement les sites web en fonction de leur contenu et de leur sécurité, offre aux entreprises une solution puissante pour prévenir les cyberattaques et protéger leurs réseaux internes.

La catégorisation automatique des sites web repose sur des algorithmes avancés d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle. Ces algorithmes analysent le contenu des sites web, y compris les textes, images, et même les comportements des utilisateurs, pour déterminer la nature et la sécurité des sites. Par exemple, un site de phishing peut être détecté en analysant les modèles de texte utilisés et en les comparant avec des bases de données de sites de phishing connus. De même, les sites qui hébergent des logiciels malveillants peuvent être identifiés en surveillant les comportements suspects, comme les tentatives de téléchargement automatique de fichiers.

Un exemple concret de l’efficacité de cette technologie est illustré par le cas de JPMorgan Chase. Cette grande institution financière a été confrontée à de nombreux défis en matière de sécurité, notamment des tentatives de phishing et des attaques de logiciels malveillants. En intégrant la catégorisation automatique des sites web à ses mesures de sécurité existantes, JPMorgan Chase a pu améliorer considérablement sa capacité à détecter et à bloquer les sites malveillants avant qu’ils n’affectent les employés. Cette approche proactive a permis de réduire les incidents de sécurité de manière significative, renforçant ainsi la protection des données sensibles des clients.

En outre, la catégorisation automatique des sites web permet aux entreprises de mieux contrôler l’accès à Internet pour leurs employés. En classant les sites web en catégories telles que « sécurisés », « non sécurisés », « pertinents pour le travail », et « non pertinents pour le travail », les entreprises peuvent créer des politiques d’accès sur mesure. Par exemple, un employé du département financier peut être autorisé à accéder aux sites bancaires et financiers, mais restreint l’accès aux réseaux sociaux et aux sites de divertissement. Cela non seulement améliore la productivité des employés, mais réduit également les risques d’exposition à des menaces en ligne.

Un autre avantage clé de cette technologie est sa capacité à évoluer avec les menaces émergentes. Les cybercriminels développent constamment de nouvelles cyberattaques pour contourner les mesures de sécurité traditionnelles. Grâce à l’apprentissage automatique, les systèmes de catégorisation automatique des sites web peuvent apprendre et s’adapter en temps réel, offrant une protection proactive contre les menaces inconnues. Par exemple, lorsqu’un nouvel exploit ou une nouvelle méthode de phishing est détecté quelque part dans le monde, le système peut rapidement apprendre de cette menace et appliquer cette connaissance pour protéger l’ensemble des utilisateurs du réseau.

La mise en œuvre de la catégorisation automatique des sites web peut également aider à satisfaire les exigences de conformité réglementaire. De nombreuses industries, telles que la finance, la santé et les services publics, sont soumises à des réglementations strictes en matière de protection des données et de cybersécurité. En utilisant cette technologie, les entreprises peuvent démontrer leur engagement envers la sécurité et la conformité en fournissant des rapports détaillés sur l’accès et l’utilisation des sites web. Ces rapports peuvent être utilisés pour prouver que des mesures adéquates ont été prises pour protéger les données sensibles et prévenir les accès non autorisés.

Un aspect souvent négligé de la catégorisation automatique des sites web est son impact positif sur l’expérience utilisateur. Contrairement aux solutions de sécurité traditionnelles qui peuvent souvent être intrusives et perturber le flux de travail des employés, cette technologie fonctionne en arrière-plan et fournit une protection transparente. Les utilisateurs ne sont alertés que lorsqu’ils tentent d’accéder à un site potentiellement dangereux, minimisant ainsi les interruptions et les frustrations. De plus, en bloquant automatiquement les sites non pertinents, les employés peuvent se concentrer davantage sur leurs tâches sans être distraits par des contenus inappropriés.

L’un des défis de la mise en œuvre de cette technologie réside dans la gestion des faux positifs et des faux négatifs. Un faux positif se produit lorsque le système identifie à tort un site sécurisé comme étant dangereux, tandis qu’un faux négatif se produit lorsque le système ne parvient pas à identifier un site dangereux. Pour minimiser ces erreurs, il est crucial de maintenir et d’entraîner continuellement les algorithmes avec des ensembles de données à jour et diversifiés. Par exemple, en intégrant des retours d’expérience des utilisateurs et en analysant les nouvelles menaces, les systèmes peuvent affiner leurs critères de classification et améliorer leur précision.

L’efficacité de la catégorisation automatique des sites web repose également sur l’intégration avec d’autres systèmes de sécurité. Par exemple, en combinant cette technologie avec des solutions de pare-feu, de détection d’intrusion et de protection des points d’extrémité, les entreprises peuvent créer une défense en profondeur. Cette approche multicouche garantit que même si une menace réussit à contourner une mesure de sécurité, elle sera interceptée par une autre. Cela renforce considérablement la posture de sécurité globale de l’entreprise et réduit le risque de compromission.

De plus, l’analyse des données de navigation collectées par les systèmes de catégorisation automatique des sites web peut fournir des informations précieuses pour l’amélioration continue de la sécurité. En analysant les tendances et les comportements de navigation, les équipes de sécurité peuvent identifier les vulnérabilités potentielles et les zones de risque. Par exemple, si un nombre inhabituellement élevé d’employés tente d’accéder à des sites de phishing, cela peut indiquer une campagne de phishing ciblée. En prenant des mesures proactives basées sur ces informations, les entreprises peuvent renforcer leurs défenses avant que les attaques ne causent des dommages.

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Journalisation des SI : la clé contre les cyberattaques

Face à l’escalade des menaces informatiques, les entreprises cherchent incessamment des moyens efficaces pour protéger leurs systèmes d’information (SI). Dans cette lutte constante, la journalisation se révèle être un outil incontournable. Ce processus qui consiste à enregistrer des événements dans un fichier log, sert de boîte noire pour les SI, permettant aux administrateurs de retracer et comprendre ce qui s’est passé avant, pendant et après une cyberattaque.

La pertinence de la journalisation peut être illustrée par le cas célèbre de Target en 2013, où une brèche de sécurité a conduit à la fuite des informations de cartes de crédit de millions de clients. Bien que les systèmes de Target aient été équipés d’outils de journalisation, les alertes n’avaient pas été prises au sérieux à temps. Cet exemple souligne l’importance non seulement d’avoir un système de journalisation bien configuré mais aussi une équipe formée pour interpréter et agir sur les données recueillies. Une bonne gestion des journaux implique donc une surveillance proactive et une réponse rapide aux incidents.

Les journaux peuvent servir à plusieurs fins: détection d’intrusions, preuve dans les enquêtes numériques, résolution de problèmes techniques ou encore mesure de performance des applications. Ils sont la mémoire du SI, gardant une trace indélébile et chronologique des actions effectuées. En cas d’incident, ils permettent aux analystes de remonter le fil des événements pour identifier l’origine d’une attaque et les vecteurs utilisés par les assaillants.

Cependant, la journalisation est confrontée à plusieurs défis. La quantité phénoménale de données générées peut être difficile à gérer et à analyser efficacement sans les bons outils. De plus, il existe un risque non négligeable lié au stockage sécurisé des journaux eux-mêmes: ils peuvent contenir des informations sensibles qui deviennent ironiquement une cible attrayante pour les cybercriminels. Ainsi, chiffrer ces journaux et limiter l’accès est primordial pour prévenir leur compromission.

Dans le contexte actuel où les réglementations comme le RGPD imposent aux organisations la mise en œuvre d’un système de traçabilité fiable et sécurisé, la journalisation devient également un impératif légal. Les entreprises doivent donc veiller à ce que leurs pratiques en matière de journaux soient conformes aux exigences légales et meilleures pratiques du secteur.

L’intelligence artificielle au service de la journalisation

L’utilisation croissante de l’intelligence artificielle (IA) offre une nouvelle dimension à la gestion des journaux. Les systèmes modernes dotés d’IA peuvent automatiser la détection d’anomalies comportementales dans les logs en s’appuyant sur le machine learning pour apprendre ce qu’est un comportement normal ou suspect. Cette analyse proactive peut prévenir bon nombre d’incidents avant même qu’ils ne se matérialisent.

Conclusion

Pour conclure, la journalisation est bien plus qu’une simple pratique IT; elle est au coeur du dispositif défensif contre les menaces cybernétiques. Tandis que l’évolution technologique continue d’accroître la complexité des SI ainsi que le niveau d’exigence en matière de sécurité informatique, la mise en place d’une stratégie robuste et intelligente autour de la journalisation apparait comme un vecteur essentiel pour anticiper et contrer efficacement les cyberattaques potentielles.

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Le soutien à la garde d’enfants en milieu de travail : comment les entreprises peuvent aider leurs employés-parents ?

Concilier travail et vie familiale est une préoccupation majeure pour de nombreux parents actifs. Les entreprises, conscientes de cet enjeu, cherchent ainsi de plus en plus à offrir leur soutien aux employés-parents, notamment en matière de garde d’enfants

Les défis de la conciliation travail-famille

Les défis de la conciliation travail-famille sont une réalité pour de nombreux employés-parents.

Les difficultés pour les employés-parents

La gestion du temps constitue l’un des défis principaux. En effet, difficile de concilier les horaires de travail avec les responsabilités familiales sans subir du stress et de la pression. 

Les coûts élevés de la garde d’enfants

Les gardes d’enfants représentent en plus une dépense importante pour les familles. Ces frais constituent en effet une certaine contrainte financière, notamment pour les revenus modestes.

La nécessité pour les entreprises de soutenir la conciliation travail-famille

Face à ces difficultés, les entreprises ont un rôle à jouer pour l’amélioration de la conciliation travail-famille. Congés parentaux et horaires flexibles, télétravail ou services de garde dans les bureaux, les solutions ne manquent pas.

Les mesures des entreprises pour soutenir la garde d’enfants de leurs salariés

Les entreprises mettent en place différentes mesures pour soutenir la garde d’enfants de leurs salariés.

Les services de garde offerts par les entreprises

Certaines sociétés proposent des crèches dans leurs locaux ou passent des partenariats avec des garderies à proximité, pour permettre aux parents de faire garder leurs enfants.

Les mesures de flexibilité pour les employés-parents

Des horaires de travail flexibles sont aussi couramment mis en place, de même que le télétravail est de plus en plus toléré.

Les avantages pour les employés-parents

Les congés parentaux restent une mesure essentielle pour offrir du temps supplémentaire aux parents-salariés. Les entreprises peuvent d’ailleurs proposer des congés parentaux rémunérés, afin de garantir leur stabilité financière pendant cette période. D’autres avantages sont possibles, comme des réductions ou des remboursements sur les services de garde.

Comment mettre en place des services de garde en entreprise ?

Mettre en place des services de garde en entreprise exige une approche méthodique.

Les étapes à suivre pour la création de services de garde en entreprise

Réaliser une étude de faisabilité pour évaluer la viabilité du projet est une première étape judicieuse. Ensuite, il convient de rechercher des partenaires pour la réalisation du projet.

Les différents modes de garde

Les entreprises peuvent envisager plusieurs modes de garde (crèches, garderies ou assistantes maternelles), chacun ayant, évidemment, des avantages et des inconvénients.

Les avantages et inconvénients de chaque mode de garde

Si les assistantes maternelles offrent une attention individualisée, elles peuvent être limitées en termes de capacité. Les crèches proposent, quant à elles, un encadrement professionnel et des activités éducatives, mais imposent souvent des listes d’attente. Les garderies, enfin, favorisent une excellente flexibilité horaire, mais s’avèrent coûteuses.

Le cadre légal de la garde d’enfants en entreprise

Sur le plan légal, la garde d’enfants en entreprise impose des règles spécifiques.

Les règles à respecter par les entreprises

Les entreprises doivent se conformer aux dispositions du Code du travail, ce qui inclut les normes de sécurité et d’encadrement adéquates pour le bien-être des enfants. Ces dernières sont, de plus, obligatoires pour bénéficier des aides financières de mise en place de services de garde.

Les droits des employés-parents

Les employés-parents peuvent bénéficier de la PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant) pour soutenir la garde de leurs bambins. Notons aussi que les parents d’un enfant handicapé profitent de droits spécifiques (temps partiel thérapeutique, etc.).

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Protéger sa vie privée en tant qu’entrepreneur

Protéger sa vie privée est important lorsqu’on est entrepreneur, en particulier lorsque le travail est exercé depuis le domicile de ce dernier. Mais ce n’est pas tout, puisque la collecte des données peut également représenter un point sensible pour une entreprise, peu importe son statut juridique ou les conditions d’exercice de l’activité. Pour se prémunir d’éventuels problèmes, les entrepreneurs doivent prendre des mesures pour assurer la protection de leur vie privée et, au passage, des données potentiellement confidentielles.

Qu’il s’agisse d’augmenter la sécurité de la société vis-à-vis des concurrents ou salariés malveillants, voire d’éviter les risques inhérents aux cybercriminels, alors que ces derniers se tournent de plus en plus vers les entreprises, il existe plusieurs solutions pour protéger sa vie privée lorsqu’on est entrepreneur. Explications.

Les principaux risques encourus par l’entrepreneur dans sa vie privée

Les risques encourus par l’entrepreneur sont multiples lorsqu’on parle de protection de la vie privée. Pour commencer, celui-ci doit être conscient que différents canaux peuvent permettre aux personnes malveillantes de récupérer des informations et données. Il s’agit par exemple des réseaux sociaux, formulaires de contact, transactions, programmes de fidélité, etc.

De manière générale, les échanges concernés comprennent plusieurs types de données. Il s’agit notamment :

  • des noms et prénoms de l’entrepreneur ;
  • de son adresse email ;
  • de son adresse postale ;
  • de son numéro de téléphone ;
  • de son numéro de carte de crédit ;
  • de l’identité de ses clients.

Tous les canaux de communication liés à internet ne sont pas toujours correctement protégés. La sécurité des échanges emails est par exemple souvent limitée, entre autres dans les petites entreprises. Globalement, plus l’entrepreneur utilise de moyens différents pour communiquer avec ses collaborateurs ou clients, plus il s’expose à des risques de fuite de données. Utiliser des outils respectant la réglementation, à commencer par le règlement général sur la protection des données (RGPD), est une bonne première piste.

Cependant, tous les risques ne proviennent pas de personnes extérieures à l’entreprise. Parfois, la menace peut venir d’employés ayant eu des problèmes avec l’entrepreneur et souhaitant utiliser certaines données de manière abusive. Dans ce cas de figure, les mesures de protection doivent être plus ciblées et, surtout, anticipées.

Enfin, l’entrepreneur solo, qui n’a pas d’employés ou de collaborateurs directs, est aussi exposé côté vie privée, notamment lorsqu’il exerce son activité chez lui. C’est par exemple le cas des auto-entrepreneurs ou micro-entrepreneurs. Pourquoi ? Simplement parce que son adresse est divulguée sur tous les documents liés à son entreprise.

Les solutions pour assurer la protection de la vie privée d’un entrepreneur

Pour protéger les données sur leur vie privée, les entrepreneurs peuvent commencer par utiliser des logiciels de protection de type antivirus, pare-feu, bloqueur de publicité ou encore VPN. De même, lorsqu’ils ont des employés, ils peuvent les sensibiliser à la protection de la vie privée et établir des règles claires concernant l’utilisation des données propres à l’entreprise ou aux différents membres du personnel. Cela passe par de bonnes pratiques de sécurité informatique, comme la création de mots de passe forts, l’authentification à deux facteurs, etc.

De son côté, l’auto ou le micro-entrepreneur peut opter pour une domiciliation différente que celle de son domicile. Il a ainsi la possibilité de faire appel au service d’une société de domiciliation commerciale, qui lui loue l’utilisation de son adresse pour toutes ses communications officielles. De cette façon, il protège sa propre adresse de ses clients ou de la concurrence. Toutefois, d’autres solutions de domiciliation existent.

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Entreprise : que faire si un client ne paie pas ses factures  ?

Vous n’avez plus de nouvelles d’un client après l’envoi d’une facture ? Pire, un client a plusieurs factures non payées ? Malheureusement, cette situation n’est pas aussi rare qu’on le pense. Entreprise en difficultés financières voire en liquidation, mauvaise foi, retard de paiement, facture perdue, etc., les raisons (bonnes ou mauvaises) sont multiples. 

C’est pourquoi il est important de faire un suivi des paiements des factures pour être en mesure de relancer ses clients. Mais comment faire en pratique et, surtout, que faire si un client n’a pas payé sa ou ses dernières factures ? 

Nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir pour garantir la pérennité de votre entreprise.

Cadrer sa facturation avec des conditions générales de ventes

Bien que les conditions générales de ventes ne protègent pas des mauvais payeurs, celles-ci permettent de préciser le cadre de la prestation, notamment la date de paiement, et d’ordonner le paiement par un tribunal. La date de paiement peut être différente de la date de livraison du produit ou de la prestation.

Bon à savoir : le Code de commerce précise que le délai de règlement client est fixé au 30e jour suivant la date de réception du produit ou d’exécution de la prestation. Sur accord des deux parties, le délai peut être inférieur ou supérieur à 30 jours, mais il ne peut excéder 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.

C’est notamment dans les conditions générales de vente que les pénalités de retard peuvent être prévues (dans le respect du taux légal fixé). Les pénalités sont applicables dès le jour suivant la date d’échéance de la facture. 

Bon à savoir : une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 euros peut être réclamée en plus des pénalités de retard.

Faire la relance client en cas de non-paiement

Même si personne n’aime relancer le paiement des factures en cours, cette étape est pourtant indispensable. Dans un premier temps, elle peut être réalisée par téléphone, mail ou courrier simple. C’est l’occasion de rappeler les impacts du retard de paiement et les conséquences (facturation des pénalités de retard).

Si cette relance cordiale ne porte pas ses fruits, il faut alors passer par un courrier de mise en demeure avec un envoi en recommandé avec accusé de réception. Le document doit indiquer la volonté de saisir le tribunal en cas de non-paiement de la facture et l’application des pénalités de retard sous un délai clairement précisé.

La plupart du temps, cette relance plus formelle conduit au paiement des factures. Le cas échéant, l’entreprise devra passer par une ordonnance d’injonction de payer.

Demander une ordonnance d’injonction de payer

La loi prévoit une procédure simplifiée en cas de non-paiement. Pour cela, l’entreprise doit adresser une requête auprès du tribunal compétent à l’aide du formulaire dédié (CERFA 12 948). 

Le tribunal émet alors une ordonnance d’injonction de payer et la rend exécutoire pour valoir décision de justice si le client n’émet aucune contestation. En cas de non-paiement, les huissiers pourront alors procéder à la saisie du client.

Bon à savoir : une telle procédure implique la vérification de la validité des factures, des conditions générales de vente et des modalités de relance par le tribunal, d’où l’intérêt de prévoir une situation de non-paiement dans sa facturation.

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Conseils pour éviter le burn-out

Le burn-out est le mal de ces dernières années, touchant de plus en plus de jeunes actifs dans le domaine professionnel. Cet épuisement professionnel est causé par divers facteurs et se révèle par de nombreux signes ou symptômes. Heureusement, on peut l’éviter !

Identifier l’origine du stress

Dans un premier temps, il est crucial de connaître les origines de ce stress afin de pouvoir les éviter. En effet, plusieurs faits peuvent entraîner le burn-out. Celui-ci peut être dû à l’insatisfaction, à l’accumulation de tâches à entreprendre, à la sous-estimation ou à la surestimation de ses propres forces et même à l’insécurité.
Ensuite, il y a le climat et l’environnement au travail, le manque de discours et de participation dans la prise de décision qui peuvent être à l’origine de ce genre de stress. Le burn-out est aussi causé par les difficultés relationnelles avec les collègues, les supérieurs, voire les clients. À cela s’ajoutent les problèmes familiaux et financiers.

Se relaxer pour venir à bout du burn-out

Il existe de nombreuses techniques de relaxation comme le Yoga qui diminue les tensions mentales et physiques. Le sport a également des effets positifs sur une personne. Mais il est aussi recommandé de prendre quelques jours de vacances ou une petite pause pour se détendre, changer d’air et prendre un recul par rapport à la situation.
Par ailleurs, la prise d’antidépresseurs aide dans la stabilisation de la situation. Cela dit, il faut consulter un spécialiste qui prescrira, si besoin, ce genre de médicament.

Maintenir l’harmonie dans la vie affective

Le maintien de la paix ainsi que de la sérénité dans la vie affective est d’une importance capitale. Pour cela, il est essentiel de garder une bonne entente avec son partenaire, ses enfants et ses amis afin de pouvoir éviter le stress.
Il faut également éviter de s’isoler et partager plutôt ses problèmes avec ses proches. Ainsi, les autres pourront offrir leur soutien et aider à trouver des solutions aux soucis.

Réduire la charge de travail et bien gérer son temps

Il est essentiel de s’entendre et de bien collaborer avec ses coéquipiers pour mieux s’entraider dans le travail. Il faut aussi redéfinir les priorités, organiser ses tâches pour éviter le surmenage, la fatigue et le stress.
À part cela, l’arrangement de son emploi du temps peut être d’une grande aide. L’élaboration d’un planning hebdomadaire et journalier, pour lister les choses à faire, est une excellente solution. Il est conseillé de prendre son temps pour réfléchir et établir un plan pour son projet avant de s’y lancer.

Garder une bonne santé physique et psychique

Pour ne pas subir un burn-out, il faut bien prendre soin de son corps. Il faut donc faire des activités sportives, rester actif, avoir une alimentation équilibrée, soigner son sommeil et éloigner les substances toxiques comme l’alcool, le tabac…
Mais au-delà de tout cela, il est aussi nécessaire de prendre soin de son esprit. La méditation, la lecture, les promenades sont de très bonnes solutions pour trouver un équilibre entre les devoirs et les envies.